J’ai postulé au mois d’octobre dernier, comme beaucoup d’autres autrevs de ma connaissance, à une bourse d’écriture du Centre National du Livre (CNL). Le principe est de permettre à um autrev de dégager du temps pour écrire un roman, un essai, une BD, grâce à un financement de quelques milliers d’euros.
Ul faut fournir un dossier de candidature comprenant le détail du projet, les motivations pour l’écrire et pour demander une bourse, ainsi que des extraits déjà écrits. Ne peuvent concourir que les personnes ayant déjà publié à compte d’éditeur.
Ul existe plusieurs « bourses d’auteur » du CNL : un bourse de « découverte » pour les autrevs ayant publié un seul ouvrage, qui s’élève à 5 000 € (dont j’ai bénéficié pour l’écriture de L’AMOUR À LA PAGE). Une bourse de « création » pour les écrivaims qui ont publié au moins deux livres. Celle-ci peut être de 8 000 € ou de 15 000 €. Et une bourse d” « année sabbatique » de 30 000 €, pour les autrevs ayant une œuvre déjà conséquente et un projet d’ampleur.
J’ai eu le bonheur de me voir octroyer 8 000 € pour l’écriture de mon prochain roman. C’est une excellente nouvelle, parce que cette ressource financière me permettra de dégager du temps pour écrire plus sereinement. Mais ce qui est aussi bénéfique, c’est l’encouragement que ça représente.
Se lancer dans l’écriture d’un livre est toujours difficile, malgré tout l’enthousiasme qu’il peut susciter. Est-ce une bonne idée ? Est-ce intéressant ? Est-ce que cela vaut le coup / le coût (en temps, en énergie, en sacrifices) ? Sans compter les doutes incessants qui ponctuent l’écriture…
Recevoir une bourse, c’est ainsi, aussi, s’entendre dire : vas‑y, on y croit à ton projet. Et ça fait fichtrement du bien.
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